L'histoire de l'hôpital de Wattrelos commence le 1er Septembre 1676 lorsque Pierre Corbis, chirurgien major de la citadelle de Lille fonde l'Hospice des Vieux-Hommes avec Pierre de Bisschop et sa femme. Cet hospice occupait alors l'emplacement de l'actuelle mairie de Wattrelos.
Le 29 août 1868, le 1° hôpital est fondé dans une série de petites maisons aujourd'hui démolies au sein du quartier de la vieille place.
En 1895, un industriel roubaisien, Pierre Catteau, lègue par testament la somme conséquente de 120 000 F et rend ainsi possible l’acquisition d’un terrain de 10 970 m² pour y faire édifier l'hôpital de Wattrelos.
La 1° pierre est posée le 16 septembre 1985 par Henri Pollet, maire de Wattrelos.
Les bâtiments comprennent alors un corps de logis principal réservé aux services administratifs et, de chaque côté, des pavillons servant à usage d'infirmerie. Un autre pavillon et une cour sont destinés aux malades cnotagieux.
Le puits se trouve au milieu de la cour, derrière le batiment principal.
Le 28 août 1910, le Commission des Hospices de la Préfecture du Nord vote un projet de démolition de l'ancen hospice situé Grand Place (terrain de l'actuelle mairie de Wattrelos) pour la construction, en 1922 d'un nouvel hospice en annexe de l'hôpital.
La 1° ambulance, à traction animale, est acquise le 14 août 1923 et le 1° matériel de radiologie, le 22 janvier 1927.
Le 25 mars 1928 a lieu l'inauguration du Pavillon des Vieux Ménages pour l'hébergement des couples dépendants.
En 1934, le transfert des religieuses dans un nouveau batiment a permis l'installation d'un bloc opératoire à l'étage et à l'arrière du batiment principal. Il était composé de 2 salles d'intervention.
En 1934 fût également construite la nouvelle chaufferie permetant d'alimenter en vapeur la cuisine, la buanderie et en eau chaude les différents services.
En 1935 est inaugurée la maternité, placée sous la direction de Jeanne Huyge, sage-femme, qui fut une grande figure de la résistance pendant la guerre.
Après l'incendie de 1984, la direction de l'établissement fut confrontée à de lourdes menaces qui pesèrent sur l'établissement (fermeture de l'accueil des urgences, de la chirurgie et de la maternité). Après une mobilisation importante des habitants et du maire, l'hôpital ne garde que les urgences mais une réorientation vers un service de rééducation est mise en place sauvant ainsi des emplois.
En 1996, le centre de rééducation ELAN voit le jour.
En 2016, reconstruction de 80 lits d'E.H.P.A.D.